Le discours entourant les changements de précipitations dans un climat en réchauffement (tant la discussion publique que scientifique parfois) est compliqué par la confusion généralisée entre les changements dans les moyennes et les extrêmes (et aussi entre l'évaporation réelle et l'évaporation *potentielle*/demande évaporative). [Thread]
Des températures accrues augmentent rapidement le "plafond" tant sur l'intensité des précipitations que sur celle de l'évaporation -- mais il n'en va *pas* de même pour les valeurs typiques/moyennes de l'un ou l'autre ! Les précipitations moyennes régionales peuvent augmenter ou diminuer avec le réchauffement, et l'évaporation réelle est contrainte par la disponibilité locale en H2O.
C'est la base de l'effet "Éponge Atmosphérique Élargie" que nous avons inventé pour aider à visualiser les implications pratiques découlant de pluies plus intenses (c'est-à-dire des inondations éclair) et également d'une demande évaporative plus extrême (par exemple, des sécheresses se développant plus rapidement, des incendies de forêt plus intenses).
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